Embarquons pour une promenade visuelle et géographique, une collection de moments dans les nombreux jardins et forêts de Delhi, héritage à cheval entre l'époque Perse et Moghole en Inde, les dernières décennies du Raj britannique et l'Inde indépendante.

Selon la Delhi Parks and Gardens Society, Delhi et son aire métropolitaine peuvent se targuer de disposer de plus de 18 000 parcs et jardins, soit une superficie d'environ 8 000 hectares ou un carré de 9 km de côté. Mais qu'est-ce qui se cache derrière ce chiffre ?

Comme rien ne vaut une carte pour expliquer un sujet urbain et géographique, en voici une que j'ai réalisée : un guide pratique pour appréhender la verdoyante géographie des jardins, parcs et forêts de Delhi, avec 62 d'entre eux (une fraction de leur totalité), en allant des jardins emblématiques aux parcs locaux, en passant par les « monuments verts », les forêts et les arbres des jardins des privés.

A présent, plongez dans la carte, dans ce monde de verts et de pierres rouges : imaginez vous ces vieux monuments en grès nichés dans des bosquets verdoyants à la ramure ondulant dans le Loo, ce vent chaud du nord de l’Inde. Les Babuls, Gulmohars, Banyans, Pipal ou Amaltas, toutes ces espèces d’arbres de formes, taille et feuilles variées créent un paysage vert et calme isolent du tumulte de la ville et réconfortent les sens.

Voici ici une cartographie de ces oasis urbaines que je vous partagerai au long de cet article, pour vous montrer ce qu’ils réservent au visiteur, flâneur, promeneur, comment ils s’agencent dans la ville, ce qu’ils disent d’elle et de ses habitants, où les trouver et plus encore…

Comme annoncé, après une carte, rien de mieux que quelques images pour continuer ce tour !

N’importe quel petit bout de gazon à Delhi est constamment sous la menace de voir rappliquer un groupe de jeunes équipés de battes, balles, et autres équipement de cricket pour commencer une partie sur l’herbe, à n’importe quelle heure de la journée, puis de célébrer dans une grande clameur chaque point marqué par un camp, en sautant sur l’herbe jaune et sèche.

Une seule chose semble surpasser en popularité le cricket chez les jeunes indiens : les réseaux sociaux. Pour être plus précis, créer des vidéos tendance dans les parcs, en dansant sur le son de musique de la dernière production de Bollywood, devant les monuments de la ville et des murs vieux de plusieurs siècles, comme ceux-ci, qui entourent la tombe de Isan Khan, près de la célèbre tombe d’Humayun.

Voilà une autre scène courante des jardins de Delhi : des hommes adultes, jouant aux cartes assis calmement assis en tailleurs sur l’herbe ainsi que des chiens, bien sûr.

Un danseur de Hip Hop qui s’entraîne, dans un pavillon de Deer Park, près de Hauz Khas.

Même les arbres morts peuvent se changer en terrain de jeu, à condition d’avoir le bon public.

Une mère et ses enfants, à Sunder Nursery.

Un garçon posant avec sa batte de cricket, à Roshanara Bagh, North Delhi.

Un coup dans l’eau : la balle est passée à côté.
Peu importe : ces garçons ont toute la journée devant eux.

Partie de criket dans un petit parc d’Ashok Vihar, North Delhi.

Opulence

A Delhi, l’argent a une couleur. Non, ce n’est pas celle des billets, il s’agit de celle des arbres. Comme dans toutes les grandes métropoles mondiales, mais encore plus encore à Delhi, les quartiers riches et affluents sont bien plus verdoyants et arborés que la moyenne, avec des arbres dans les jardins, les parcs, les rues, fournissant une ombre salvatrice lors des fortes chaleur mais aussi une meilleure qualité d’air et un meilleur cadre de vie général. Toutefois, les plus belles oasis sont gardées entre de hauts murs sécurisés.

Même dans la chaleur sèche et accablante du mois de mai, les domestiques de cette maison du quartier de Lodhi Garden arrosent quotidiennement les plantes de la maison, dans l’ombre d’un grand banyan, à droite.

A Sainik Farm, un quartier riche et très huppé du sud de Delhi, la plupart (si ce n’est toutes) les maisons possèdent leur propre petit “bunker” avec un garde à l’intérieur.

Ici, les gens ne vivent pas sur des “roads”, “streets” ou “marg” comme ailleur à Delhi, mais sur des “drive”. Cette photo a été prise sur “Palm Drive” à Sainik Farm mais pourrait aussi bien venir des collines californiennes, où les plus riches logent.

Mais que peuvent bien cacher ces petits bunkers et grands murs ?

Voici une vue aérienne qui met en évidence l'extrême abondance et la verdure des maisons de Sainik Farm, comparées à celles de leurs voisins de Sangam Vihar.

Une fois passée la porte et la sécurité, un vaste jardin aux verts vifs et profonds nous accueille ainsi qu’une grande maison individuelle qui trône au centre, un bien rare et convoité à Delhi, une métropole de 30 millions d’habitants.

Une bonne sieste…
…ou juste une pause

Les parcs de Delhi sont parmi les seuls endroits de la ville où les habitants peuvent trouver un peu de calme, voire du silence par instants, et assez de tranquillité pour s’assoupir pendant les chaudes journées d’été, dans l’ombre réconfortante d’une grand arbre au feuillage dense et protecteur. Les Delhiites sont ainsi passés maîtres dans l’art de la sieste dans les jardins, dans n’importe quelle position, n’importe quand, et je suis moi aussi devenu complètement fan de la pratique.

Central Park, Connaught Place.

Des rêves verts, Central Park, Connaught Place.

Ornamental Garden, Hauz Khas Park

Un homme endormi à Vasudev Ghat, un parc en construction au moment de ma visite, au bord de la Yamuna et au nord de Kashmere Gate.

Repos éternel, Barber’s Tomb, complexe de la Tombe d’Humayun

Échapper à la chaleur

Les espaces verts urbains sont un élément clé dans la lutte contre l'effet d'îlot de chaleur urbain, un phénomène dangereux provoqué par le béton et les zones urbanisées qui absorbent la chaleur dans les villes et augmentent la température de l'air au niveau local. Lors d'une promenade sur la rive de la Yamuna, j'ai rencontré Dheeraj, utilisant une feuille comme éventail, allongé dans le sable et ne se doutant certainement pas que quelqu'un viendrait troubler son repos.

Il était peut-être là depuis 10 minutes avant que je n'arrive, ou peut-être depuis toute la journée. Je ne le saurai jamais.

Ornamental Garden, Hauz Khas Park

En Inde, mais aussi dans la plupart des villes de notre planète, les quartiers les plus pauvres ont tendance à avoir moins d'espaces verts par surface et par habitant. La pénurie d'arbres et de parcs, qui rafraîchissent l'air localement et permettent aux gens d'échapper à la chaleur, est l'un des ingrédients dangereux du cocktail mortel des vagues de chaleur qui balaient de nombreux pays en développement n'ayant pas accès à des bâtiments correctement isolés, à des espaces verts et à la climatisation. De surcroît, les habitants de ces pays sont plus susceptibles de faire un travail physique et de rester dans la rue ou dans les champs.

Dans certains quartiers de Delhi, l'excès de chaleur causé par l'effet d'îlot de chaleur urbain a même atteint 7,6 °C pendant l'été. En mai 2024, certaines parties de Delhi ont connu des températures supérieures à 52 °C, le genre de chaleur qui peut provoquer des chocs thermiques et causer la mort des personnes les plus vulnérables. Ces records de température sont appelés à devenir de plus en plus fréquents à mesure que le changement climatique s'aggrave. Les espaces verts ne sont pas un simple fantasme d'urbaniste.

Les espaces verts sont essentiels.

Gazon le long du Rajpath avec des familles qui apprécient la fraîcheur de cette grande oasis urbaine en fin de journée, au pic des grandes chaleur du mois de mai

Vient donc la question :
Quelle est alors la géographie des parcs, jardins et plus généralement, de la végétation à Delhi ?

Dans cette autre carte, examinons Delhi et la plupart de ses quartiers, leur niveau de végétalisation (tout type de végétation inclus, mais plus particulièrement les arbres et les grandes plantes) et la proportion de leur surface constituée de parcs, de jardins, de terrains de golf, de forêts ou de zones boisées accessibles au public et praticables...

Comme mentionné précédemment, pour ce qui est des arbres et des parcs, tous les quartiers de Delhi ne sont pas sur un pied d'égalité : on peut facilement repérer les quartiers les plus pauvres grâce à la couleur claire, qui indique que la majeure partie de la surface est urbanisée, des espaces qui absorbent beaucoup de chaleur pendant la journée, tandis que le sud de Delhi et d'autres localités excentrées sont bien dotés en parcs, en partie grâce à une planification urbaine rigoureuse, contrairement aux quartiers informels/illégaux où aucun espace n'est réservé aux parcs et où la densité de population est beaucoup plus importante.

Vieilles pierres, jeunes feuilles

Les jardins et les monuments historiques partagent une longue histoire à Delhi. Depuis l'époque du sultanat de Delhi, de la dynastie des Lodi, de l'empire moghol et du Raj britannique, tous ont attaché une grande importance aux jardins, comme forme raffinée d'art et comme discipline, pour créer de très beaux dialogues entre les pierres et les arbres. Le Char Bagh persan ( » agencement de quatre jardins ») représente le Paradis dans la tradition islamique, rien de moins.

En raison de l'histoire de Delhi, la plupart des jardins emblématiques de la ville abritent des tombes ou bien se trouvent à l'intérieur de forts datant du 12e au 16e siècle, et la plupart des sites emblématiques, presque toujours d'architecture persane ou moghole, sont nichés dans des jardins luxuriants, délicats et fleuris. Les deux vont de pair, presque naturellement.

Le Sunderwala Burj, depuis l’entrée du jardin Sunder Nursery

Le Sunder Wala Burj est un bâtiment du 16e siècle situé dans le Sunder Nursery, un parc situé sur la légendaire Grand Trunk Road. Ce jardin a été rénové en 2018 et contient plus de 300 espèces d'arbres, ce qui en fait le premier arboretum de Delhi. Sunder Nursery est un jardin particulièrement intéressant pour notre sujet : c'est là que les Britanniques ramenaient des graines de leurs colonies, pratiquement de tous les coins du monde, pour mener des expériences botaniques, faire pousser des jeunes arbres et embellir la nouvelle New Delhi fraîchement sortie de terre, avec des arbres exotiques. La photo ci-dessous montre des centaines de pots et de jeunes arbres à l'ombre d'un arbre adulte.

Des chiens joueurs marchant devant la Tombe de Mirza Muzaffar Hussain, Parc de Sunder Nursery.

Chlorophylle et pouvoir

Les jardins et les espaces verts sont plus que de beaux agencements botaniques d'arbres et de fleurs qui touchent les sensibilités artistiques : ce sont des lieux où le pouvoir est démontré de manière très éloquente et structurée.

Sur la photo, le Rashtrapati Bhavan - le palais présidentiel - également construit par les Britanniques, un bâtiment très imposant entouré de fantastiques jardins, comme le montre la photo ci-dessous. Comme l'indique cette barrière, c'est la ligne où la verdure passe de « public » et « libre » à « VIP » et « restreint ».

En fait, une petite partie du jardin du palais, Amrit Udyan - anciennement les jardins moghols en raison de sa conception en Char Bagh - est ouverte au public pendant une période spécifique de l'année, quelques semaines au printemps, lorsque toutes les fleurs s'épanouissent sous les silhouettes imposantes des bâtiments conçus par Lutyens il y a plus d'un siècle.

Le « India Gate » (et le parc qui l'entoure) est une arche monumentale construite en 1931 par les Britanniques, peu de temps après la construction de New Delhi, devenue la capitale de l'Inde britannique.

Ce symbole attire des milliers de personnes chaque jour et de ses deux grandes jambes de grès part une grande avenue : le Rajpath (anciennement connu sous le nom de Kings Way) jalonné d'arbres et de pelouses.

Longue de 2 kilomètres, l'avenue est bordée de bâtiments officiels tels que les ministères, le National Museum ou le Parlement. Chaque année, des défilés militaires la longent à l'occasion de fêtes et de cérémonies nationales.

Le Rajpath a été construit par les Britanniques et, sans surprise, sa conception et son esthétique sont très européennes. En fait, il est tellement européen qu'en tant que Français, il ne peut manquer de me rappeler Paris et sa plus célèbre avenue, les Champs Élysées. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le baron Haussman fit disparaître les bidonvilles et les maisons médiévales de Paris pour faire place à de larges, longues, droites et géométriques avenues traversant le cœur de Paris, créant des bâtiments hauts et uniformes et libérant de l'espace pour les parcs et les jardins que nous connaissons aujourd'hui et qui font partie de l'identité urbaine de Paris.

Voir le reeste de la carte présentée au début de l’article

Les raisons de cette démarche urbaine ambitieuse étaient en partie hygiéniques, liées à l'embellissement de la ville et, surtout, à l'ordre. C'était un moyen de contenir les manifestants et les révolutionnaires, car les troubles sociaux étaient monnaie courante dans le Paris du XIXe siècle, avec ses nombreuses routes étroites et sinueuses.

Les jardins et les grands espaces verts sont également l'endroit idéal pour déployer des grands drapeaux ostensibles, un dispositif très courant à Delhi, même dans les petits parcs locaux, partagés dans un quartier résidentiel. Sur la photo, le drapeau de 9 mètres sur 18, le plus grand de toute l'Inde, situé dans Central Park (Connaught place).

À droite, les fenêtres de la station de métro Rajiv Chowk, l'une des plus fréquentées de Delhi, qui passe juste sous les palmiers et les promeneurs tranquilles du parc.

Formes végétales

N'oublions pas non plus que les jardins sont des lieux d'inspiration et de formes végétales.

Delhi compte une vaste diversité d'arbres, dont certains sont originaires du climat subtropical humide local, à la frontière du chaud semi-aride, tandis que beaucoup d'autres ont été importés par les marchands, les souverains et les envahisseurs, en particulier les Britanniques au cours du XIXe siècle, une époque de grands échanges de fleurs et d'arbres dans le monde entier.

D'autres sont indigènes et peuvent être trouvés à l'état sauvage, dans certaines des dernières forêts primaires de Delhi, ou par exemple dans le parc Buddha Jayanti, lui-même situé sur les collines Aravalli qui traversent Delhi. Les collines Aravalli sont considérées comme la plus ancienne structure géomorphologique de la planète. Gardez cela en tête lorsque vous poserez le pied dans le parc !

Ci-dessous, une photo d'arbre haut en couleur prise dans le Buddha Jayanti Park.

Santé

Un autre grand pouvoir réside dans les plantes et des jardins : celui de la paix qu’ils apportent au promeneur, mais aussi du bien être physique et mental, du repos pour le corps et pour le cœur.

Béton et feuilles : là où les mondes végétaux et minéraux fusionnent et coexistent, avec les citadins à l’intersection des deux.

Le promeneur allant marcher au petit matin dans les parcs verra souvent des hommes dans la quarantaine se retrouvant pour mener ensemble divers exercice visant à tonifier le corps et l’esprit : étirements, flexions, mouvements, chants religieux, méditation et même yoga du rire !

Ici, un petit groupe se retrouve dans un parc de Ashok Vihar, au nord de Delhi et chantent à haute voix un mantra à Krishna, ce qui a attiré ma curiosité, vivant au dessus du parc. Après quelques minutes avec eux à rire et chanter, je leur dis au revoir, ils se disent au revoir et prennent congé jusq'u’au lendemain

Construit sur ce qui fut les plaines inondables de la Yamuna, une importante zone tampon naturelle qui se voit de plus en plus menacée, le parc de la Yamuna est un lieu animé construit sous la bruyante rocade, au nord de la ville.

L'endroit offre néanmoins des perspectives calmes et apaisantes, où les habitants de la voisine colonie de réfugiés tibétains de Majnu ka Tilla viennent faire de l'exercice et méditer tous les matins.

Un homme médite à l'ombre d'un grand arbre tropical, une scène millénaire rejouée dans le Delhi du XXIe siècle.

Le Pranayam Yoga, une forme de yoga qui se concentre sur la respiration, est mentionné dans la Bhagavad Gita, un ouvrage vieux de deux mille ans, mais n'a rien perdu de sa popularité aujourd'hui.

Inspiration

Les artistes ont de tout temps été inspirés par la nature et certains des plus grands peintres du début du 20ème siècle tels que Monet, Renoir, Van Gogh, Cézanne et d'autres étaient attirés par les jardins où ils trouvaient inspiration et beauté dans les formes végétales, les fleurs, les arbres, leurs couleurs et l'atmosphère que l'on trouve dans les lieux qui en sont remplis. Les artistes de Delhi ne font pas exception à la règle !

De l'autre côté du même bâtiment, le Bada Gumbad, je rencontre un artiste, Anubhav Priya, qui a décidé de construire lui-même un appareil photo. Il s'agit d'une camera obscura, comme il me l'explique, construite de la manière la plus rudimentaire mais ingénieuse qui soit, à l'aide de carton, de ruban adhésif et d'un objectif simple, pour prendre des photos des monuments de Lodhi Gardens avec un procédé connu sous le nom de cyanoptype.

Sur le troisième côté du Bada Gumbad, je rencontre deux étudiants en art qui dessinent le magnifique dôme, “Gumbad” en persan, du monument du 15e siècle. Un bâtiment, trois œuvres d'art.

Cycles

Pour terminer cette promenade visuelle parmi les arbres, les plantes, les jardins de Delhi et les personnes qui s'y trouvent, voici une dernière photo de Prem Singh, un agriculteur que j'ai rencontré au milieu d'une mosaïque de cultures bigarrées sur les fertiles plaines inondable de la Yamuna, au nord de la ville. Âgé de 74 ans, il est fonctionnaire à la retraite et cultive depuis 60 ans. 60 ans, 60 cycles. On le voit ici trier des feuilles d'épinards avec, en arrière-plan, le « Signature bridge », qui traverse la rivière Yamuna.

Dans la mégapole qu'est Delhi, la nature peut sembler assez docile : digues en béton, ponts et routes de prestige, mais chaque été, pendant la mousson, les divinités des rivières, des montagnes et des pluies unissent leurs forces, tandis que la nature, par l'intermédiaire des rivières, connaît une puissante impulsion qui rappelle aux citadins la force pure et la puissance brute des éléments. La Yamuna et de nombreux autres fleuves indiens gonflent, s'élargissent, engloutissent et avalent des centaines de kilomètres carrés de plaines inondables chaque été, les fertilisant et les renouvelant, leur apportant des nutriments qui les fertilisent.

La culture de Prem Singh ne fait pas exception : les toutes premières civilisations fleurirent le long des plaines inondables des fleuves et des rivières, et le cycle se poursuit depuis lors, un cycle ancestral qui se déroule, chaque année, depuis des milliers d'années. Tant d'années, tant d'étés ont vu les nuages noirs de la mousson prendre forme dans les cieux en colère et, lorsqu'ils éclatent, alimenter les rivières et redonner vie à un monde de jardins d'oasis.

Un groupe d'étudiants en design de mode prend des photos d'une camarade portant des vêtements qu'ils ont conçus, inspirés par les Apsaras, ces nymphes mythologiques hindoues, avec le Bada Gumbad du Lodhi Gardens en arrière-plan.

Remerciements

Je remercie Pradeep Krishen pour son fantastique ouvrage intitulé « Trees of Delhi : a field guide » (Les arbres de Delhi : un guide de terrain) et pour l'inspiration qu'il m'a apportée. Merci Pradeep !

J'espère également venir l'année prochaine à Delhi pendant l'hiver et explorer davantage ses espaces naturels et semi-naturels : Le « Yamuna Biodiversity Park », les forêts d'Aravelli, les zones humides et les réserves ornithologiques le long de la Yamuna... à bientôt !

Merci d’avoir lu !

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